Baron Ignace de Vinck (1930-2012)
Je n’ai pas beaucoup connu Ignace mais je voudrais dire ce que je retiens particulièrement de lui. C’est sa patience, son humilité et sa volonté de faire avancer chacun dans sa passion pour le retriever. A travers ses leçons on sentait comme une immense volonté de partager ses connaissances, il nous incitait avec patience et des répétitions à réussir. Finalement à travers l’entraînement de nos chiens, il nous donnait aussi quelques leçons de la vie. Je me rappelle aussi qu’un jour il faisait froid et nous avions tous nos vestes ; lui l’avait oubliée, je croyais qu’il allait retourner pour la chercher, et bien non il a donné cours en chemise ! Sa dignité, sa patience, son ouverture, son accueil, sa persévérance, son amitié et un tas d’autres qualités font qu’il a laissé une marque à jamais. ‘’Merci d’avoir pu Vous connaître ‘’ Odile Ma première rencontre avec Ignace remonte au jour où j’ai sonné à sa porte : je venais réserver un chiot.. Il a ouvert et m’a dit : « Bienvenue chez nous »..Tout était dit ! 10 ans ont passé et Ignace m’a beaucoup appris sur la chasse et les retrievers. Je me souviens des heures passées avec lui dans le parc pour éduquer Bali… de l’intérêt qu’il avait pour notre travail, nos enfants, notre famille… Je le revois nous expliquer qu’il ne servait à rien de trop parler à nos chiens… noter nos rendez-vous dans son petit calepin pour ne pas les oublier puis oublier son calepin… tripoter ses appareils auditifs quand Nicole se fâchait sur lui et qu’il ne voulait plus l’entendre… Je le revois aussi nous recevoir dans leur maison de Loyers à côté de ses perruches… Ignace nous a laissés beaucoup de souvenirs mais aussi beaucoup de dessins qu’il tenait à réaliser pour agrémenter nos bulletins. Merci Ignace ! Pat J’ai eu le bonheur de connaître Ignace de Vinck, membre fondateur et président du Belgian Retriever Club, à une époque où le Club, certainement grâce à son charisme et à son dévouement, était fort et uni. Pour moi, Ignace était un ami, dont je garde en mémoire les agréables rencontres, les mots savoureux, son humour et, le meilleur souvenir. Mady Wauters Les hommages qui ont été présentés lors de la messe de funérailles ont donné d’Ignace une image d’un homme que nous n’avons pas reconnu. Comment lui, avec ses chiens, pouvait-il être président d’autre chose que d’un club canin. Sur son faire-part de décès on retient son rôle de fondateur et past-président de la jeune chambre économique de Dinant. Ce n’est pas le président que nous avons connu. Qu’il ait été militaire n’est pas une surprise. Il suffisait de voir avec quelle aisance il manipulait sa canne pour donner des ordres à son compagnon Baladin pour se l’imaginer à la tête des troupes, badine sous le bras. Nous dire qu’il était commandant est pour nous presque une surprise. Sa sagesse, sa gentillesse, son attention pour chacun d’entre nous, son amour de la nature, ses confidences avec les chiens, surtout les plus jeunes, faisaient qu’il était pour nous, qui l’avons surtout connu à l’entraînement dans le parc de Beauraing , un compagnon d’une extrême simplicité. Il y avait dans tout ce qu’il faisait quelque chose d’amoureux. De cet amour qu’il arrivait par sa seule présence à nous transmettre et qui faisait de ces entraînements des moments de bonheur profond où l’on oubliait les tracas quotidiens. Nous ne pouvons dans cette aventure oublier sinon ignorer un phénomène, je dirais touchant, mais qui pourrait facilement être défini comme impressionnant, c’est la force qui émanait du couple Ignace et Nicole. C’est au point que généralement quand on parlait d’eux c’était » IgnaceetNicole » en un mot indissociable. Comme ces dernières années ils habitaient assez près du parc, où se déroulaient les entraînements, le fait de les voir arriver juste à l’heure dans leur petite Suzuki argentée, cahotant sur le chemin boisé, était comme un soupir d’allégresse. Leur manière d’être et de parler était un coup de fouet. La mise au point de la logistique de campagne dans ce couple atypique permettait à tous d’assister au check-up de vérification du matériel. Tout était vérifié, la présence des laisses, des sifflets, des apportables, des chiens parfois, se déroulait en recherche du coupable fautif et incapable, mais se terminait toujours par des découvertes au fond des poches. Cette joute amoureuse fait partie des moments les plus précieux que je retiens de lui et d’elle. Car ce quotidien tendu cachait une entente profonde et fusionnelle. Ma rencontre avec Ignace dans des conditions tout à fait fortuites, basées sur l’amour du travail avec les chiens, fait partie des moments les plus importants que j’ai vécus. Sa manière de voir, de dire, de faire les choses dans la simplicité, l’efficacité et le respect en fait un grand professeur et un merveilleux philosophe. Jean Pierre |
Arnaud Mossoux (1988 – 2006)
Le gouffre, l’horreur, l’insoutenable douleur Au détour du chemin la fin de ton destin Tu n’avais que 18 ans et tu avais encore le temps de vivre tes passions, de voler vers d’autres horizons Mais le destin ne t’a pas laissé le choix, brutalement il t’a imposé sa loi Nous n’entendrons plus ton rire Mais dans notre cœur reste ton sourire Sous nos yeux nous ne verrons plus ton corps Mais dans notre âme tu existes encore Toi Arnaud chéri Tu es devenu l’ange de nos nuits Une étoile qui brillera plus que jamais sur le rivage de nos pensées satanée réalité !!! Pourquoi l’as-tu emporté l’enfant que nous chérissions ? Le temps qu’il était encore éveillé nous n’avons pu lui donner un dernier baiser Satanée réalité jamais nous ne te pardonnerons Annick et Philippe, Tes parents |